Étude de cas
milieu humide Alger
Mise en contexte

Le milieu humide Alger est situé à l’ouest du lac Lovering, à 5 kilomètres à vol d’oiseau du lac Memphrémagog. Il s’étend sur approximativement 38 hectares et est traversé par le ruisseau Alger. Ce milieu humide de grande superficie occupe une large dépression ouverte et offre un éventail de services écosystémiques, de la prévention des inondations à l’épuration de l’eau, en plus de servir d’habitat pour de nombreuses espèces fauniques et floristiques à statut précaire. Grâce à l’étude menée par le RAPPEL, le MCI souhaitait informer les instances municipales des bienfaits des services rendus par ce milieu et les sensibiliser à ceux-ci pour que des mesures efficaces de protection de ce fragile écosystème soient mises en place.
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Les résultats ont donné un portrait plus précis de la valeur écologique du milieu, ce qui permet de planifier la conservation et d’orienter le développement du territoire en tenant compte de ces milieux sensibles.
Ariane Orjikh – biologiste et directrice générale du MCI
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des milieux humides disparus dans certains endroits du Québec
hectares de milieux humides caractérisés et délimités dans le cadre du mandat
espèces végétales recensées par un biologiste du RAPPEL

L’inventaire a été réalisé en circulant sur l’ensemble du territoire afin de délimiter les différents types de milieux humides préalablement séparés à l’aide d’outils cartographiques. La méthode utilisée pour la réalisation de la caractérisation environnementale et l’identification des espèces végétales s’est basée sur les normes et techniques de divers ouvrages de référence reconnus.
Ensuite, les milieux humides ont été délimités à l’aide d’une application installée sur une tablette électronique et jumelée à un récepteur EOS. Ce type de récepteur permet d’obtenir une précision latitudinale et longitudinale de moins de 30 centimètres. Des points GPS ont été pris au pourtour des peuplements afin de bien les cerner. Des points ont également été pris le long des cours d’eau et aux sites d’observations particulières. Pour chaque station, les espèces végétales dominantes ont été notées, la nature du sol (hydromorphe ou non) a été évaluée et la présence d’indices hydrologiques a été vérifiée.


