Étude de cas
Restauration de milieux humides et hydriques
Le génie végétal au service d’un cours d’eau urbain à Otterburn Park
Mise en contexte
Située dans la région administrative de la Montérégie, la ville d’Otterburn Park borde la rivière Richelieu et est à proximité du mont Saint-Hilaire. La ville à dimension humaine souhaite offrir à ses citoyens des milieux de vie naturels, enchanteurs et attrayants. Avec la volonté de se distinguer dans leurs réalisations, l’innovation est au cœur des actions de la ville. Ainsi, c’est pour faire face aux défis de l’urbanisation et pour assurer un milieu de vie sain en harmonie avec la nature à ses citoyens que la ville a mandaté le RAPPEL et T2 Environnement pour un projet de restauration de milieux humides et hydriques.
C’est en 2019 que la ville d’Otterburn Park lance une initiative en partenariat avec le RAPPEL et T2 Environnement, qui collaborent sur ce genre de projets, pour enclencher l’analyse de la faisabilité d’un projet de création de milieux humides et hydriques en contexte urbain. Dans un objectif de bonification de la biodiversité de plus de 1,6 km de rives des cours d’eau Bernard-Est et Duclos-Casavant, soit 3,1 hectares de milieux humides riverains, le projet fut l’un des premiers à être financé au volet 2 du Programme de restauration et création de milieux humides et hydriques (PRCMHH) du Gouvernement du Québec.
Dans le cadre de ce mandat, l’équipe d’éco-ingénierie du RAPPEL, en partenariat avec T2 Environnement, a réalisé les études hydrauliques préliminaires, la conception de la nouvelle configuration des cours d’eau de même que les techniques issues du génie végétal employées dans les concepts, les plans et devis ainsi que le support technique à la réalisation des travaux auprès de la Ville.
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Ce projet de restauration écologique est une réponse concrète aux défis de l’urbanisation. Il nous permet de recréer des milieux naturels essentiels tout en améliorant la qualité de vie de nos citoyens.
Christine Ménard – directrice générale de la Ville d’Otterburn Park
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km de rives de cours d’eau bonifié en biodiversité.
hectares de milieux humides riverains touchés dans le cadre du mandat
végétaux plantés en rives
Afin de restaurer les fonctions écologiques et bonifier le milieu hydrique, le concept de restauration est basé sur l’élargissement du lit majeur à l’aide de plaines de débordements, de même que la création d’un étang. Cette nouvelle configuration permet l’agrandissement des superficies dédiées aux écosystèmes à proximité des cours d’eau. Des végétaux ont été plantés en zones littorales, riveraines et terrestres afin d’instaurer la régénération d’un milieu naturel riche en biodiversité. Des unités d’aménagements, tels que du bois, des souches et des pierres naturelles ont été intégrées aux plaines de débordement afin de créer une forme d’hétérogénéité de ce futur milieu naturel.
Certains défis ont été rencontrés lors de la réalisation de ce projet, notamment en ce qui concerne l’intégration des superficies au milieu urbain, ainsi que l’optimisation de la gestion des déblais excavés. Pour relever ses défis, les équipes du RAPPEL et de T2 Environnement ont collaboré étroitement avec les intervenants et ont assuré la surveillance de la construction afin d’appliquer les solutions définies au préalable de gestion des déblais sur le site et à proximité. Enfin, l’équipe du projet a aussi adapté les superficies restaurées au milieu urbain adjacent pendant l’évolution du mandat.
