Chaque lac recèle une histoire unique et intrigante qui nous en dit long sur la qualité de l’eau et l’usage qu’on peut en faire. Au-delà des particularités locales, une trame narrative commune tissée par des processus physiques, chimiques et biologiques sous-tend notre compréhension du fonctionnement de ces écosystèmes précieux qui représentent une richesse collective et une fierté. Ces processus, leurs impacts et leurs liens avec l’histoire du paysage lacustre du Québec seront abordés.

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Jean-François Lapierre, professeur agrégé, département de sciences biologiques, faculté des arts et sciences, Université de Montréal et co-directeur, Groupe de recherche interuniversitaire en limnologie (GRIL)

Après un baccalauréat en biologie et une maitrise en sciences de l’environnement à UQTR, j’ai fait un doctorat en sciences biologiques à UQAM suivi d’un postdoctorat en limnologie du paysage à Michigan State University. Mon expertise généraliste en limnologie, basée sur des travaux de terrain autant en lacs, rivières, fleuves, réservoirs que milieux humides, m’amène à effectuer des recherches sur le devenir changeant du carbone d’origine terrestre dans les écosystèmes aquatiques en réponse à de multiples perturbations environnementales. Je suis professeur à l’Université de Montréal depuis 2016 et co-dirige le GRIL depuis 2022.

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Laura Puch, biologiste, QuébecOiseaux

Laura Puch détient une maîtrise en biologie de l’Université Concordia et est maintenant biologiste chez QuébecOiseaux. Elle mène divers projets visant la conservation d’espèces d’oiseaux en péril (Martinet ramoneur, oiseaux champêtres, etc.) et de leurs habitats, incluant notamment des projets de sensibilisation et de transfert de connaissances, ainsi que des démarches d’intendance. Elle collabore avec Oiseaux Canada pour la coordination de l’Inventaire canadien des Plongeons huards, un programme de science participative visant le suivi et la conservation de l’espèce.

Le castor, ingénieur des écosystèmes aquatiques, joue un rôle clé dans la biodiversité, mais sa présence peut aussi poser des défis pour toutes infrastructures humaines. Cette conférence explore l’impact écologique du castor, les conflits potentiels avec les activités humaines et les stratégies de gestion durable. Entre conservation et solutions d’adaptation, découvrez comment coexister avec cet incroyable bâtisseur tout en préservant l’équilibre des milieux naturels.

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Nicolas Bergeron M. Sc., biologiste (ABQ 2550), technicien de la faune et technicien de laboratoire, Institut des territoires (IDT)

M. Bergeron a développé une expertise reconnue dans la gestion du castor, dans l’évaluation des risques reliés aux barrages et dans la prévention active. Avec plusieurs années d’expérience sur le terrain, il collabore avec des gestionnaires, des municipalités, des MRC et des chercheurs pour concilier conservation et réduction des impacts. Il met en place des solutions innovantes adaptées aux réalités écologiques et humaines. Conférencier et formateur, il partage ses connaissances pour favoriser une cohabitation durable avec cette espèce clé. Son approche allie science, gestion adaptative et sensibilisation pour préserver les milieux tout en limitant les conflits avec les activités du castor.

Après avoir profité de leur repas inclus, les personnes en présentiel pourront découvrir la station mobile de nettoyage d’embarcations du RAPPEL. Cette station, contenue dans une remorque, contient tout l’équipement permettant un nettoyage à l’eau chaude à la fine pointe de la technologie. La station est également recouverte d’infographies éducatives. L’équipe du RAPPEL sera sur place pour expliquer le fonctionnement des installations et répondre aux questions.

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Annabelle Fortin-Archambault, étudiante au doctorat, Université du Québec à Montréal, Groupe de recherche interuniversitaire en limnologie (GRIL)

Annabelle Fortin-Archambault est étudiante au doctorat en biologie à l’Université du Québec à Montréal sous la supervision d’Alison Derry et la co-supervision de Irene Gregory-Eaves (McGill). Son projet de thèse porte sur les mécanismes déterminants de la composition des communautés de zooplancton dans les lacs. Annabelle travaille aussi sur la réponse évolutive du zooplancton à la pollution à l’arsenic, un enjeu environnemental important autour de la ville de Yellowknife. Annabelle est diplômée du programme de maîtrise en médecine moléculaire de l’Université Laval ainsi que du programme de baccalauréat en biologie, concentration sciences marines de l’Université du Québec à Rimouski.

Comment passer à l’action afin de protéger son lac? Selon le RAPPEL, il importe de mobiliser les acteurs sur la base des connaissances liées à l’écologie du lac et des menaces associées à son bassin versant. L’élaboration d’un plan directeur de lac vise justement à rassembler les données acquises et à les mettre en relation afin d’identifier les facteurs naturels et anthropiques qui affectent l’état de santé d’un lac. Ces constats permettent ensuite de dresser la liste des actions à entreprendre pour le protéger.

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Mélissa Laniel, coordonnatrice de l’équipe de limnologie et des services associatifs, RAPPEL

Mélissa est impliquée dans le domaine de l’écologie lacustre depuis 20 ans. Elle s’est initiée à la limnologie lors de son baccalauréat en sciences biologiques à l’Université de Montréal, puis a parfait ses connaissances en gestion de l’eau et en aménagement du territoire lors de sa maîtrise en sciences appliquées à la même université. Elle a ensuite travaillé pour des organismes qui collaborent étroitement avec des associations de protection des lacs, des municipalités et divers partenaires scientifiques, ainsi que des départements et agences gouvernementales, pour renforcer les connaissances, l’éducation et la mobilisation pour la protection des lacs. Elle a rejoint le RAPPEL en 2021, ce qui lui permet de coopérer avec des organisations dans toute la province et de faire rayonner l’expertise de la coopérative.

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Denyse Blanchet, mairesse de Stratford, présidente de la Table de Concertation Intermunicipale du lac Aylmer (TCILA)

Retraitée après plus de 40 ans d’engagement dans l’éducation et la santé, j’ai acquis une solide expérience de gestionnaire, fondée sur la transparence, la collaboration et l’innovation. Profondément attachée à ma communauté de Stratford, je m’y consacre avec énergie en tant que mairesse depuis 2021. Mes collègues des autres municipalités autour du lac Aylmer m’ont élue présidente de la Table de concertation intermunicipale. J’assure également la coordination du projet de protection des lacs et des cours d’eau, un enjeu qui me passionne et un projet que je mène avec enthousiasme. 

Des associations de lac présentes sur le territoire de la municipalité de Saint-Alphonse-Rodriguez ainsi que quelques associations de lac situées au sein de municipalités avoisinantes forment depuis de nombreuses années le Regroupement des associations de lacs de Saint-Alphonse-Rodriguez (RALSAR). La prévention, la protection et la restauration des lacs sont au cœur des intérêts du regroupement. Ce modèle soutient le partage d’information et d’expertise, la consultation sur les divers enjeux environnementaux, la communication et la collaboration avec les municipalités, priorisant en tout temps la santé des lacs.

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Dominique Laniel, présidente du RALSAR et présidente de l’Association des propriétaires du lac Long (APLL)

Je suis originaire de Montréal, mais résidente permanente à Saint-Alphonse-Rodriguez, au lac Long, depuis 2015. Ce changement de lieu de vie s’est réalisé à la suite de ma retraite. Sur le plan professionnel, j’ai œuvré principalement en ressources humaines dans la Fonction publique québécoise. Dès mon arrivée au lac Long, motivée à découvrir mon nouveau milieu et intéressée par les questions environnementales, je me suis impliquée activement au sein de l’APLL, d’abord comme membre puis administratrice au sein du CA. J’y assume le rôle de présidente depuis 2023. En 2017, j’ai rejoint le RALSAR comme représentante de l’APLL et j’agis comme présidente du regroupement depuis 2021. Je siège également sur le CA de l’Organisme de bassins versants (OBV) L’Assomption depuis 2022. Ainsi, depuis près de 10 ans, je m’intéresse à la santé des lacs et les enjeux que cela soulève m’interpellent fortement.

François Blain, vice-président du RALSAR et président de l’Association des résidents du lac Stevens (ARLS)

Résident de St-Alphonse-Rodriguez depuis 2011, j’ai une maitrise en gestion de projets et réalisé des études au niveau doctorat en andragogie. J’ai œuvré principalement en recherche et développement en éducation auprès de différentes organisations gouvernementales et communautaires agissant en milieu défavorisé. Depuis 9 ans, je suis membre du conseil d’administration de l’Association des résidents du lac Stevens. C’est un objectif extraordinaire de mobiliser une communauté afin de maintenir un lac en santé. Les enjeux sont nombreux en environnement et les connaissances en matière de santé de lac sont de plus en plus accessibles. Un des grands défis est l’intégration de celles-ci dans un plan d’action applicable par une communauté de bénévoles.

En cohérence avec les apprentissages de la journée, notre équipe des communications vous présente un nouvel outil conçu spécialement pour les associations de lac. Célébrez votre lac et partagez son unicité à travers un visuel inspirant, prêt à être diffusé sur les réseaux sociaux et sur le Web ou à être imprimé.

Plongez dans un atelier collaboratif rassembleur. L’intelligence collective et l’échange d’idées seront mis à profit pour imaginer des actions novatrices suscitant l’engagement autour des plans d’eau. Repartez avec de l’inspiration pour mieux mobiliser vos communautés.